Ondes, 5G et électrosensibilité : une alerte médicale !
Béatrice Milbert, médecin généraliste et pionnière dans l’étude des effets des ondes électromagnétiques sur la santé, tire la sonnette d’alarme. Depuis les années 1990, elle étudie les conséquences de ces technologies sur les patients électrosensibles et milite pour une reconnaissance de leurs symptômes. En tant que rapporteuse à l’Assemblée nationale, elle exhorte à une approche prudente, surtout avec l’arrivée de la 5G.
4G et 5G : des conséquences ignorées
La transition technologique de la 3G à la 4G a déjà laissé des traces : aggravation des états d’électrosensibilité existants et apparition de nouveaux cas. Pourtant, les problèmes de santé liés à ces ondes sont encore largement ignorés par les pouvoirs publics.
Un cas emblématique : Mlle A., une salariée de 39 ans, travaillait dans une entreprise parisienne sans antécédents médicaux. En décembre 2014, quatre antennes 4G furent installées à seulement 90 mètres de son bureau. En l’espace d’un mois, elle développa des symptômes invalidants :
- Picotements au visage et aux mains,
- Violents maux de tête,
- Vertiges et éruptions cutanées,
- Palpitations cardiaques et tension basse.
Malgré des bilans médicaux normaux, ses troubles persistèrent, la forçant à abandonner son emploi. Plus troublant encore, 26 de ses collègues présentèrent des symptômes similaires, allant jusqu’à des problèmes cardiovasculaires graves.
Les dangers des antennes et dispositifs connectés
Selon les mesures effectuées par le CRIIREM (Centre de Recherche et d’Information Indépendantes sur les Rayonnements Électromagnétiques), les normes européennes d’exposition à 6 V/m étaient largement dépassées sur ce site. Les effets nocifs ne se limitent pas aux antennes relais :
Exemple : Les compteurs connectés
Mlle A. chercha refuge en Bretagne chez ses parents. Elle y subit toutefois une aggravation de ses symptômes, cette fois causée par un compteur d’eau Veolia équipé d’un appareil GSM émettant en continu.
Conséquences rapportées : AVC, troubles auditifs, cancers et arrêts cardiaques ont été observés chez des personnes exposées à ces technologies, sans reconnaissance de leur lien par le système de santé.
5G : vers une nouvelle crise sanitaire ?
Malgré les interrogations soulevées par la 4G, la 5G est déployée à grande vitesse, sans validation scientifique suffisante.
Exemples internationaux :
- Belgique : Un moratoire a été mis en place par la ministre de l’Environnement, faute de preuves sur l’innocuité de la 5G.
- Suisse : Une consultation populaire a massivement rejeté la 5G, citant des observations comme la mortalité des oiseaux près des antennes.
En France, l’installation continue sans considération pour le principe de précaution. Pendant ce temps, la population reste exposée à des gadgets connectés omniprésents, souvent utilisés en toute inconscience, même pendant le sommeil.
Un appel à la vigilance citoyenne
Les électrosensibles, bien qu’en minorité, sont des sentinelles environnementales. Leur sensibilité accrue aux ondes alerte sur des dangers potentiels ignorés par le plus grand nombre. La recherche indépendante doit être renforcée et des mesures de protection mises en place.
Ce que vous pouvez faire :
- Limitez l’utilisation des appareils sans fil (Wi-Fi, smartphones).
- Privilégiez les connexions filaires et éteignez les appareils inutilisés la nuit.
- Renseignez-vous sur les effets des ondes électromagnétiques et soutenez les initiatives appelant à un moratoire sur la 5G.
Rappel : Mettre en garde contre la 5G et exiger des recherches approfondies est un acte citoyen et responsable. La santé publique ne peut être sacrifiée sur l’autel de l’innovation technologique.
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